dimanche 22 juin 2014

Lecture de Kaf Malère : Les évaporés de Thomas B. Reverdy

Mardi 1er juillet à 19 heures :

Pour finir la "saison", nous serons très heureux d'accueillir Kaf Malère qui avait - le 05 septembre 2005 - inauguré les rencontres et lectures de la librairie... presque dix ans !  Et la librairie est toujours là. Vaillante et obstinée.

Kaf est un passionné de longue date du Japon, traditionnel et contemporain.
Les évaporés de Thomas B. Reverdy traite d'un phénomène très particulier à la civilisation japonaise contemporaine : la disparition soudaine, brutale, totale et définitive  d'individus que la pression sociale a mis dans une situation d'impasse. Il ne s'agit pas de suicide. Non plus de sectes ou d'enlèvements... non, des gens disparaissent, du jour au lendemain, et changent d'un coup radicalement de vie. Ils s'évaporent.




L'auteur a participé à la création et à la vie d'une belle revue littéraire : la Femelle du Requin.

Rencontre-lecture : Fabrice Caravaca et "La Falaise"

Samedi 28 juin à 18 heures :

Fabrice Caravaca étant brièvement de passage à Toulouse, nous nous sommes dit que l'occasion était trop belle : nous ferons donc exceptionnellement la rencontre un samedi et à 18 heures.
La Falaise est un texte formant tout à la fois continuité narrative et fragments discontinus, apparitions, états.
Très beau texte en vérité, et très belle édition, encore une fois, par Aencrages & Co.



"La falaise, à nouveau. Une forme de rupture dans le paysage. L'homme longe la falaise. lorsqu'il se rapproche du vide c'est comme si tout ce vide venait emplir ses poumons. La tête lui tourne. Il faudrait être en bas."

Jeudi 26 juin - Je(u)dis Poème - à 19 heures

Jeudi 26 juin à 19 heures :

L'idée des Je(u)dis Poème est simple est belle : faire entendre la voix de la poésie contemporaine.

Pour ma part, j'aimerais cette fois vous faire partager mon enthousiasme pour Fabienne Yvert.
En quelques livres modestes et percutants, Fabienne Yvert a su trouver la forme fragile susceptible de rendre compte d'aujourd'hui, de nous et des autres,  avec une simplicité poétique très proche de l'évidence.
"Le coeur met plus de temps à digérer que l'estomac". J'adore.



Et, suivant l'humeur, le temps et les propositions, il se pourrait aussi que je lise quelques fragments de Cécile Richard (publiée par Fabrice Caravaca du Dernier Télégramme) et sa Marie Bornasse.
"Ici dans cette ville Marie Bornasse est cette femme qui ressemble à cette autre femme dans une autre ville et qui ne s'appelle pas Bornasse mais qui elle-même ressemble à une autre femme dans une autre ville et qui ne s'appelle pas Bornasse".