mardi 23 juin 2015

Jeudi Poèmes - dernière avant l'été !

Bonjour,

Alors voilà, nous y sommes : ce jeudi 25 juin à 19 heures sera le dernier jeudi poème de la saison.

Nous essaierons d'évoquer quelque chose d' incroyable, d'insaisissable, et de toujours mystérieux : le quotidien. Autrement dit, le réel. Rien que ça. Bon, nous essaierons.

Pour l'occasion j'aimerais lire des extraits du diptyque (serait-ce un triptyque en cours ?) de Frédérique Soumagne Extrait de la grande liste des personnes que j'ai rencontrées au moins une fois dans ma vie, suivi de Extrait de la liste interminable des lieux, places, espaces et divers endroits rencontrés dans ma vie, édités par le Dernier Télégramme.

De son côté, Julien Boutonnier proposera des extraits du Journal d'un manoeuvre de Thierry Metz...
« Une pelle, une pioche... Le manoeuvre doit faire avec ça,
faire le tour, se perdre...
Un débutant; voilà ce qu'il est. Sa mémoire
n'est qu'un filet d'eau, une source qui ignore le fleuve.
Ses mouvements sont simples: ceux d'un oiseau.
Il monte, il descend, il ramasse des brindilles,
de la paille, des écorces. Le tout venant. »

Par ailleurs, il sera fort plaisant de se réunir encore une fois,
et de constater que nous avons tenu bon, contre vents et marées monétaires.

Merci.

Gilles


vendredi 19 juin 2015

Lecture : Industries de diptères de Guillonne Balaguer

Bonjour !

Troisième volet de notre triptique poétique & sonore, le jeudi 18 juin, 19 h.
Nous accueillerons Guillonne Balaguer pour une lecture mise en espace... sonore. Industries de diptères est un livre unique, je veux dire : peu comparable, qui explore les possibilités trop peu défrichées du texte- image, magnifiquement réalisé par les éditions l'Arachnoïde
Beaucoup de matières ici, végétales, animales, minérales, auxquelles les images de Miccam répondent avec force.

Mais laissons l'auteure présenter son travail :

" Industries de diptères est l’expérience d’une catastrophe. D’un renversement.  Le renversement d’une rencontre. Un retournement, une volte [haut/bas]. Chute, concordance, réponse, dénouement. Transhumances du soi, entre l’autre et la langue, le corps et les visages. Expérience et péril, l’autre, soi. Nos strophes. Une seule paire d’ailes. Et puis nos habiletés, nos affairements, nos ruses, ruches, richesses. Nos secrets, nos expédients. Face aux entraves. Aux ruptures, aux embrasements, aux liens.
Ce jeudi 18 juin la lecture sera de type noise bucolique : les éléments sonores, textures semi-concrètes capturées en milieu naturel, sont techniquement modifiés avant d’être libérés de manière à la fois organisée et aléatoire au moment de la lecture. La voix arpente un paysage bruissant et organique, légèrement tellurique, peuplé, parcouru de souffles, crissements, murmures et froissements."


Biographie : Guillonne Balaguer, poète et artiste sonore. Femme. Vit selon la loi des quatre états : solide, liquide, gazeux, verbal. Industries de diptères (2014) est son premier recueil. Réalise des pièces sonores expérimentales sous l’hétéronyme 1demidegt2 depuis 2007.



samedi 6 juin 2015

Poèmes enviolonnés - Lucie Laricq





Bonjour !
Eh bien, comme nous l'annoncions, « les rencontres du mois de juin seront sous le signe de la musicalité.». Musicalité, mais qu'est-ce que c'est ?

« Qualité de ce qui est harmonieux : Musicalité d'une poésie. » dixit Larousse.fr. Ou encore : « La bitonalité, la polytonalité sont tellement dans les moeurs d'aujourd'hui que seuls quelques attardés s'obstinent à en nier encore, sinon l'existence, du moins la légitimité, la musicalité possible » (Arts et litt., 1935, p.34-13). Dixit le Centre Nationale de Ressources Textuelles et Lexicales. Eh bien, moi je dis : c'est maigre. Et ça mérite qu'on s'y attarde...

Soyons justes. Sonnons justes. Et surtout, sonnons dans la gamme.

Bon. Très bien. Tous en rangs, la récréation est finie.

Ou alors, sortons des rangs. La récréation, elle n'a pas encore commencée...
Le jeudi 11 juin à 19 heures, bienvenue Lucie !

« Le disque Poèmes enviolonnés vous emmène en voyage dans mon univers intérieur à travers des poésies crues et douces amères, à l'unisson ou en décalage avec des lignes musicales riches et intenses. Palette d'émotions exprimées par des cordes vocales et métalliques, permettant de suspendre le temps, d'extérioriser un dégoût refoulé, de dénoncer l'insupportable tragi-comédie de la vie, tantôt chuchoté, à demi mots et pianissimo, tantôt crié, saturé, écrasé, à l'extrême des possibilités des instruments.

Il s'agit bien d'un manifeste pour l'extension à 360° de la notion de beauté et d'expressivité associée au violon, lourd du poids de son passé dans la musique classique tonale. »

Lucie Laricq

BIOGRAPHIE

Lucie débute les grincements au violon dès son plus jeune âge. Après une formation sérieuse dans plusieurs établissements conservatoires, elle entre dans la classe d'improvisation du CNSM de Paris avec Alexandros Markeas et Vincent Lê Quang...

Depuis elle joue de la musique improvisée dans l'orchestre Fabrique d'Improvisation Libre à Toulouse crée par Christine Wodrascka et Heddy Boubaker, dans l'ensemble Electron à Montreuil (direction Olivier Benoît)...


COAX
“Cette coopérative d’ouvriers et d’ouvrières du son sévèrement burné n’est pas là pour amuser la galerie. Elle est là pour la retourner. Suivre à la trace les Coaxiennes, c’est pénétrer dans un jardin aux sentiers qui bifurquent, c’est se cogner contre le mur du son, c’est expérimenter la mécanique des fluids amicaux. [...] Coax fait figure de modèle de société libérée dont les membres mettent tous la main à la pâte, quand ils le veulent, quand ils le peuvent.” Crissxcross

Créée en 2008, l’association COAX compte aujourd’hui 18 projets et un label. Son auto-organisation lui permet de créer, soutenir et développer ses projets, de la résidence de création à la promotion et la diffusion en passant par la production de disques.