samedi 27 février 2016

LECT'VITRINES

Bonjour à tous,

nous avons le plaisir de vous annoncer que vous pourrez assister à la première lecture publique du Comité de lecture du LabO le mardi 8 mars, à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes.

Pour cette première tentative d’amener du texte contemporain dans l’espace public, c’est en passant devant les vitrines des librairies Terra Nova, Oh les beaux jours et Terres de légendes au centre ville de Toulouse, que vous pourrez entendre les textes du recueil Guérillères ordinaires de Magali Mougel publié par les éditions Espaces 34. Osez une petite pause, prenez un casque !

Lectures en continu de 11h30 à 14h et de 16h30 à 19h.












vendredi 19 février 2016

Rencontre avec les éditions du Petit Pois

Bonjour à tous,

fatigue fatigue, vous aurez peut-être remarqué que le rythme des rencontres s'est atténué ces derniers temps... néanmoins la librairie accueille avec plaisir le vendredi 26 février à 19 heures les éditions du Petit Pois.




Irène Gayraud et Vincent Calvet seront les auteurs présents.


Irène Gayraud :

« Le monde parfois repousse ses lisières, s’étire
   J’écoute et j’aperçois, entre les troncs d’un jardin infini
   un geste lumineux qui m’arme me désarme »

Aux éditions du Petit Pois :  
A distance de souffle, l'air, collection Prime Abord, janvier 2015.

Irène Gayraud est née à Sète. Depuis 2008, ses poèmes et ses micro-récits sont régulièrement publiés dans les revues À verse ou La Traductière pour lesquelles elle est par ailleurs traductrice.
Musicienne depuis son enfance, elle s’intéresse particulièrement aux rapports entre musique et poésie, ce qui l’a conduite à travailler en collaboration avec les compositeurs Luis Codera Puzo et Helena Winkelman. Elle a participé, comme poète et récitante, au festival Zeitkunst (Berlin, Paris, novembre 2011) qui fait dialoguer littérature et musique contemporaines.
A distance de souffle, l'air est son premier recueil.



Vincent Calvet :

« L'écriture poétique, c'est reconstruire symboliquement ce que des hommes cherchent à détruire cyniquement. C'est une adhésion au Monde, à la Culture, contre la Barbarie. C'est accepter de se mettre en retrait du Groupe pour investir une solitude. C'est passer par le détour de la langue pour ensuite habiter le Monde et renouer le lien perdu avec les autres. L'attitude du poète est l'exact contraire de l'attitude altérophobe : une passion de l'altérité. Contre cet "univers de la négation" (Jean-Pierre Siméon) qu'est la vie sociale, c'est une "négation de la négation" (Jacques Lacan) qui est le début d'une pensée véritable. »
Aux éditions du Petit Pois :
44 grenouilles, collection Prime Abord, mars 2013.
Rose d'espace, collection Prime Abord, mars 2015.

Vincent Calvet exerce comme instituteur auprès d’élèves handicapés, anime des ateliers d'écriture poétique. Il est également dessinateur, caricaturiste, a réalisé diverses expositions de ses œuvres et illustré certains de ses recueils. Il dirige la revue poétique Mange-Monde.
En 2005, il remporte le Grand Prix de la Ville de Béziers pour Solitude des rivages. En 2007, il est le lauréat du Prix de la Vocation de poésie organisé par la Fondation Marcel Bleustein-Blanchet de Paris et le Printemps des poètes pour La Haute Folie des mers.
Il a donné des lectures dans divers lieux, en particulier à l'Alliance Française de Paris, à Perpignan, Rodez, en Bretagne…

vendredi 12 février 2016

Lecture musicale & poétique


Bonjour,

l'association Electrons Livres présente, le vendredi 19 février à partir de 18 heures, une lecture musicale et poétique reliant la librairie le Croquenotes et la librairie Oh les beaux jours.
 
Stanislas Netter - auteur et acteur, et Pierre Artigues - guitariste, nous proposent deux temps sonores et poétiques, d'une librairie à une autre, en passant par une petite déambulation qui nous emmènera de la rue Jean Suau à la rue Sainte-Ursule, et, nous l'espérons, dans des espaces moins balisés.

Dans l’idée de faire jouer les modes majeur et mineur, les questions et réponses entre musique et textes, la guitare sera cordes et crocs du côté de Suau, et plutôt à l'abri des mots, arrivée à Oh...

RDV à 18 h à Croque Notes, arrivée estimée à Oh les Beaux jours, 19 h-19h15.

lundi 7 décembre 2015

Horaires de fin d'année

Quelques petits aménagements en cette fin d'année, la librairie sera donc ouverte :
- le lundi 14 décembre de 14 à 19 heures
- le dimanche 21 décembre de 14 à 19 heures
- le lundi 22 décembre de 10 à 19 heures
En revanche, la librairie sera fermée le samedi 2 janvier.
Merci !

lundi 23 novembre 2015

Rencontre autour des 20 ans du CDC



Le vendredi 27 octobre à 19 heures :

Rencontre avec Pierre Ricci et Dominique Crébassol pour le livre 20 ans de danse au CDC Toulouse/Midi-Pyrénées, coédité par le Centre de Développement Chorégraphique et les Editions midi pyrénéennes.

« Dans le fond, quelle intention se révèle plus noble que celle d'éveiller à l'art ? Et lorsque cette intention concerne la danse contemporaine, elle devient mission qui réclame un savoir-faire bien dosé entre passion et organisation. Reprendre les fils d'une histoire pour la partager avec le plus grand nombre est une tâche qui s'avère particulièrement riche. »
Annie Bozzini, fondatrice et directrice du CDC, dans son introduction.

A cette occasion, nous échangerons avec les auteurs, à partir du travail photographique de Pierre Ricci et des écrits de Dominique Crébassol, pour évoquer leurs expériences de « passeurs » d'un art réputé éphémère. Le problème de la trace est un enjeu particulièrement sensible pour la danse et la création contemporaine; d'où l'importance du livre, objet de mémoire, de transmission et de connaissance.

« L'une des missions fondamentales du CDC est en effet de former un public, dans le double sens de ce terme, c'est-à-dire le constituer et l'instruire. « Le premier constat sur lequel doit se fonder une réflexion en matière de public de danse est celui de l'inexistence d'une culture de la danse. La danse ne fait pas partie du bagage scolaire (…). Cette inculture explique le manque de repères historiques et esthétiques du public lui permettant de situer ce qu'il voit. » Ce diagnostic, tracé par Igor Eisner en 1993 dans un rapport pour le ministère de la Culture est bien celui que font les acteurs du milieu chorégraphique. »
Dominique Crébassol

Saluons ici l'immense travail réalisé par toute l'équipe du CDC au cours de ces années... Merci !

Et que l'aventure, la recherche et la création continuent leur chemin, longtemps, avec nous.

Nous en avons besoin, mais nous ne le savons pas toujours.

Dansons, dansons. Sinon nous sommes perdus.
Pina Bausch

dimanche 15 novembre 2015

Footsbarn Travelling Theatre, la Machine à Débrediner




Vendredi 20 novembre, à 19 heures, nous aurons le plaisir d'accueillir Emmanuel Dubost et Fabien Granier pour une présentation de leur œuvre commune, Footsbarn Travelling Theatre, la machine à débrediner, premier livre réalisé sur le Footsbarn... Le premier, vraiment ? Mais (direz-vous), le Footsbarn n'existe-t-il pas depuis... heu, les années 70 ?... Eh bien, pour l'histoire de cette grande compagnie itinérante, fidèle à l'esprit des bateleurs, du chapiteau et de la vie itinérante, voir ici. Mais pour ce qui est d'un livre, il n'y en avait point. C'est maintenant chose faite, qu'ils en soient hautement remerciés ! Hourra !

La machine à débrediner (un clin d’œil à l'enracinement bourbonnais de la troupe) est donc un livre de cent quatre vingt pages de textes et de photographies. Un livre qui explore avec passion ce qui fait l'originalité du Footsbarn : le collectif, le chapiteau, les parades, la route, la débrouille, la sueur, les galères et les fêtes.

Derrière l'appareil photographique : Emmanuel DUBOST, photographe humaniste vivant à Louroux-Bourbonnais. Il a suivi l'aventure de 2011 à 2013. Depuis les salles des fêtes de l'Allier jusqu'à Bombay, en passant par Dublin, Guimarães, Londres et Monaco. Il a capté l’atmosphère unique qui entoure les spectacles de la compagnie. Les foules de la Chaussée – camp de base de la compagnie à Maillet. Les préparatifs du festival de Hérisson. Mais aussi les attentes sur les quais des ferrys. Les convois de décor entre Hyderabad et Nanded… Il a saisi les rides et les sourires. Les pieds noués. Les angoisses et les moments de joie intense.

Derrière le stylo : Fabien GRANIER. Auteur et animateur du blog consacré au monde rural sur Rue89 « Rural Rules », il a été l'administrateur et le porte-parole de la compagnie de 2006 à 2013.





mercredi 11 novembre 2015

Jeudi 19 novembre, 19 heures : le Café de la Gare quelle histoire !

Jeudi 19 novembre, à 19 h. Nous accueillerons avec joie et, pourquoi pas, un peu de fierté, Marie-Christine Descouard et Romain Bouteille qui viendront évoquer un lieu désormais mythique de création, d'impertinence et de liberté, le café de la Gare. Bon, le café de la Gare est aujourd’hui tellement mythique qu'il en est devenu un peu flou... Voyons donc voir un peu dans le grand Wikatruc, qu'est-ce qu'y dit ? 
 
"Le Café de la Gare a été créé juste après mai 68 par une bande de copains qui ont restauré une vieille fabrique de ventilateurs, passage d'Odessa, à Paris, 14è arrondissement. 
Chantier collectif où tout le monde met la main à la pâte, le Café de la Gare ouvre en 1969 avec ses premiers acteurs-constructeurs-fondateurs, Romain Bouteille, Coluche, Sotha, Patrick Dewaere, Miou-Miou, Henri Guybet...En 1971, le café de la Gare déménage au 41 rue du Temple, dans un relais de postes du XVIIe siècle anciennement appelé l'« Auberge de l'Aigle d'Or ». Il devient alors le plus grand café-théâtre de la capitale avec une salle de 450 places."

« Chantier collectif », « acteurs-constructeurs-fondateurs », ça pourrait nous faire songer à certaines questions que le naufrage annoncé des « politiques culturelles » pourraient bien faire remonter à la surface. Rendre visibles. Actuelles. Pertinentes.

Et pourquoi pas, reposer tout ça ? Qui fait quoi, comment ? Dans quels lieux ? Avec quel argent ? Pour qui ? De quelle manière ?

Gageons donc qu'en traversant ainsi l'histoire du café de la Gare, c'est un peu notre histoire collective que nous visiterons...

Avec tous mes remerciements à Marie-Christine pour la belle énergie déployée pour cette rencontre ; à Romain Bouteille d'avoir accepté l'invitation de Marie-Christine.