mardi 22 septembre 2009

Kantor / En direct de la Cricoteka...

Nous avons depuis peu des petits trésors à la librairie...
Des DVD et des affiches de T. Kantor, tout droit venus de la Cricoteka à Cracovie. Attention : nous n'avons qu'un seul exemplaire de chaque objet !


(Merci à Nath, qui nous fait profiter ainsi de son voyage)

samedi 19 septembre 2009

Lecture Lever du Jour / Big blue eyes

Dans le cadre des lectures mensuelles proposées par la cie Lever du Jour, nous accueillons le jeudi 1er octobre à 19 heures, un texte qui est un des récents coups de coeur de la librairie, Big blue eyes de Dorothée Zumstein, paru avant l'été aux éditions Quartett.

"Newcastle Upon Tyne. 1968. Une ville au nord de l’Angleterre, frappée par le déclin de l’industrie navale et par la fermeture des mines. Dans cette ville, au printemps 1968, deux garçons de trois et quatre ans sont découverts morts, l’un dans une maison abandonnée, l’autre dans un terrain vague. Quelques mois plus tard, Mary Bell est jugée coupable du meurtre des deux enfants. Elle a onze ans.
Big blue eyes assigne trois générations de femmes à comparaître. Ce, afin de remonter aux sources d’un acte terrible et porteur d’un savoir insu - ultime rebond d’une lignée perdue, dégorgeoir par où s’évacue le trop-plein de terreurs familiales."

L'invitée de la compagnie sera la comédienne Karine Monneau, un casting 100 % féminin donc, mais nous accepterons probablement le public homme.


" MARY :
J'ai dix ans.
Je m'appelle Mary et j'ai dix ans.
Mary c'est le nom qu'on donne quand on ne sait pas quel nom donner,
On n'y pense pas il vient.
Dans ma classe on est quatre à s'appeler Mary.
Il vient comme moi je suis venue.
Je sais pas qui l'a trouvé.
Il devait traîner par là,
Quelqu'un l'a ramassé
comme un mégot où qu'il reste une bouffée à tirer,
De toute façon on ne m'appelle jamais Mary
Sauf à l'école quand..."

mercredi 9 septembre 2009

Lecture / Ghérasim Luca

La cie Les Insomniaques vous propose, en amont du spectacle L'écho du corps (du 30 septembre au 3 octobre au Hangar) une lecture de textes de Ghérasim Luca.
Ce sera le vendredi 18 septembre à 19 heures à la librairie.

Ghérasim Luca est un poète roumain et un théoricien du surréalisme, né à Bucarest en 1913.
Dès l’adolescence, comme il le souligne lui-même dans une brève note biographique, il se choisit un nom et un égarement.
Il a déjà l’intuition que son pays, c’est son corps ; que son identité, c’est sa voix.
Après plusieurs ouvrages écrits en Roumain, il décide de ne plus écrire qu’en Français.
Refusant toute appartenance, il se refuse à toute nationalité (il parle le Roumain, le Français, l’Allemand, le Yiddish).
Il vit ainsi à Paris pendant quarante ans sans papiers d’identité. Il se jette dans la Seine le 9 février 1994.
« Il m’est difficile de m’exprimer en langage visuel, il pourrait y avoir dans l’idée même de création quelque chose qui échappe à la description passive, telle qu’elle découle nécessairement d’un langage conceptuel. Dans ce langage qui sert à désigner des objets, le mot n’a qu’un sens ou deux, et il garde la sonorité prisonnière. Qu’on brise la forme où il s’est englué, et de nouvelles relations apparaissent. La sonorité s’exalte, des secrets endormis au fond des mots surgissent. Celui qui les écoute est introduit dans un monde de vibrations qui suppose une participation physique simultanée à l’adhésion mentale. Libérez le souffle, et chaque mot devient un signal.
Je me rattache vraisemblablement à une tradition poétique, tradition vague et de toute façon illégitime. Mais le terme même de poésie me semble faussé, je préfère ontophonie. Celui qui ouvre le mot ouvre la matière, et le mot n’est que le support matériel d’une quête qui a la transmutation du réel pour fin. Plus que de me situer par rapport à une tradition ou à une révolution, je m’applique à dévoiler ma résonance d’être.
La poésie est un silensophone. Le poème, un lieu d’opération. le mot y est soumis à une série de mutations sonores, chacune de ces facettes libère la multiplicité de sens dont elles sont chargées. Je parcours aujourd’hui une étendue où le vacarme et le silence s’entrechoquent, où le poème prend la forme de l’onde qu’il a mise en marche. Mieux, le Poème s’éclipse devant ses conséquences.
En d’autres termes, je m’oralise. M apostrophe. »

Ghérasim Luca

vendredi 4 septembre 2009

Prochaine lecture

Bonjour à tous !

Eh oui, c'est reparti ! La compagnie Lever du jour et la librairie Oh les beaux jours s'unissent de nouveau pour vous proposer, le premier jeudi de chaque mois à 19 heures, des lectures de pièces d'auteurs contemporains, tout juste publiées ou encore à paraître...
C'est l'occasion pour la compagnie d'inviter à chaque lecture un ou plusieurs acteurs issus d'autres compagnies toulousaines.

Pour cette rentrée, c'est la lecture prévue initialement en juin, et que nous avions dû annuler, qui vous sera proposée. Ce sera le jeudi 10 septembre à 19 heures. Il s'agit de la pièce La valise de Pantofelnik de l'auteure polonaise Malgorzata Sikorska-Miszczuk, à paraître courant septembre dans la collection Nouvelles Scènes des PUM, dans une traduction de Kinga Joucaviel. L'invité de la compagnie sera Mallory Casas.

Soyez nombreux pour ce voyage dans la mémoire et l'histoire du XXè siècle européen...