jeudi 20 février 2014

Fermeture pour les vacances

La librairie sera fermée du samedi 1er au lundi 11 mars. 
Réouverture le mardi 12 à 10 heures pétantes ! 
Here we are, 'Dam !!!!

Rencontre cinéma avec Corinne Maury

Nous accueillons avec très grand plaisir le mercredi 26 février à 19 heures Corinne Maury, à l'occasion de la sortie de son livre L'attrait de la pluie aux éditions Yellow now.


"Le plus souvent, les cinéastes font parader la pluie pour engendrer chez le spectateur un sentiment de tristesse, pour ponctuer une narration ou charger l’atmosphère d’une dimension tragique. Il s’agira dans cet essai de dépasser le seul constat climatologique d’un Il pleut dans l’histoire, de questionner des images de pluie qui l’emportent sur la simple « fioriture » atmosphérique et qui combattent les clichés.
Béla Tarr, Andreï Tarkovski, Naomi Kawase, Joris Ivens, Brillante Mendoza, William Wellman ou encore Akira Kurosawa ont su donner à la pluie une estime, un espace, une temporalité. Dans leurs films, la pluie n’est pas simplement un ruissellement décoratif qui emplit le cadre. La pluie y est un motif, une figure vivante qui dynamise l’espace cinématographique. Elle s’y propage tel un courant, un flot, un flux, une énergie physique ; elle stimule, accroche, ralentit ou déstabilise le récit par sa vitalité."

Corinne Maury est maître de conférences en histoire et esthétique du cinéma à l'Université de Toulouse II – Le Mirail. 
Elle a notamment publié Habiter le monde. Éloge du poétique dans le cinéma du réel (Yellow Now / Côté cinéma, 2011) et Les Antichambres (avec la photographe Anne Immelé. Filigranes, 2009).
Ses recherches portent principalement sur la poésie au cinéma, les images du paysage, les formes de l’autobiographie et le cinéma du réel contemporain. Elle a réalisé plusieurs films-essais documentaires et collabore aux films du cinéaste Olivier Zuchuat.

mardi 4 février 2014

Anthony Suter lit Charles Dickens - en bilingue

Jeudi 13 février à 19 heures, nous accueillons une nouvelle fois avec plaisir Anthony Suter pour une lecture bilingue de A tale of two cities de Charles Dickens (1859).


"Quand on lit un écrit portant la marque d'une forte personnalité, on a le sentiment de voir un visage derrière les pages, visage qui n'est pas nécessairement le véritable visage de l'auteur. (...) Ce que l'on voit, c'est le visage qui aurait dû être celui de l'auteur. Dans le cas de Dickens, je vois un visage qui  n'est pas tout à fait celui que nous ont fait connaître ses photographies, même s'il s'en approche. C'est le visage d'un homme d'une quarantaine d'années, avec une petite barbe et le teint vif. Il rit, et s'il y a dans ce rire de la colère, on n'y trouve nulle trace de triomphe ou de malveillance. C'est le visage d'un homme qui ne cesse de combattre quelque chose, mais qui se bat au grand jour, sans peur, le visage d'un homme animé d'une colère généreuse - en d'autres termes celui d'un libéral du XIXè siècle, une intelligence libre, un type d'individu également exécré par toutes les petites orthodoxies malodorantes qui se disputent aujourd'hui le contrôle de nos esprits."
George Orwell, 1939