Merci à tous d'avoir été là - avant - pendant - et après !
samedi 24 juin 2017
dimanche 26 février 2017
FIN DE PARTIE
Bonjour à tous & à toutes,
le
31 janvier 2005, défiant la «logique des marchés», les instituts de
sondages, les avertissements du FMI, les menaces de la BCE, et, plus
généralement, de l'armada pitoyable et hautaine des profiteurs de
malheur, nous avons rêvé, conçu et fait vivre un lieu de rencontres et
d'échanges, de propositions artistiques multiples, diverses, affirmées,
légères, sombres, furieuses, éthérées, poétiques, vocalisées,
politiques, drôles, improvisées, bref, un endroit où se rencontrer entre
vivants au milieu des livres. Nous l'avons appelé Oh les beaux jours,
portés par la promesse du printemps, et convaincus de la modernité
revendiquée de ce texte. Nous n'en démordons pas. Le printemps viendra.
Il viendra autrement. Et les petits merles moqués finiront bien par
bouffer les vers rancuniers, tristes et pragmatiques.
Le samedi 25 mars 2017 sera le dernier jour de cette utopie appelée librairie.
Peut-être
aurions-nous pu nous battre encore dix ans de plus. Peut-être plus
encore. Mais nous avons pensé que le temps était venu pour nous
d'imaginer encore quelque chose. D'être dans le renouveau du printemps.
Dans l'élaboration d'un autre dessein pour d'autres buts, avec d'autres
moyens. Mais les livres, nous direz-vous !... Eh bien les livres ont
traversé bien des choses, et des bien plus terribles. Nous pouvons leur
faire confiance. Eux aussi ont appris à survivre. Eux aussi ont appris à
se cacher. Eux aussi ont appris à ne pas tout dire. Soyons ceux-là.
Imaginons.
« Nulle part trace de vie, dites-vous, pah, la belle affaire, imagination pas morte, si, bon, imagination morte imaginez. »*
Le
samedi 25 mars 2017, nous fêterons les douze années de vie d'une utopie
que nous avons habitée ensemble. Nous, cela signifie nous tous qui
sommes venus là, qui avons parlé là, qui nous sommes interrogés, avons
échangé, avons cherché et parfois trouvé quelque chose comme un espace
commun où vivre, tout autant imaginaire que réel, un lieu où les pieds
reposent par terre et où la tête va où elle veut. Ça peut s'appeler une
librairie, comme ça peut s'appeler autrement.
Nous
vous convions donc à venir nous retrouver à la librairie le samedi 25
mars, disons à partir de 18 heures pour festoyer ensemble autour d'un
buffet de grignotage gourmand que nous concoctera le Bol rouge.
Apportez
un texte, si vous le voulez bien. Quelques mots sur du papier. Comme
ça, nous pourrons lire des mots ensemble. Nous ferons Babel humaine.
Après, nous improviserons sur le fil.
Céline Lucet & Gilles Gonord
* Samuel Beckett, Imagination morte imaginez,
dans Têtes-mortes, 1967-1972,
éditions de Minuit
dimanche 1 janvier 2017
vendredi 9 décembre 2016
Décembre 2016
Ca y est : la dernière ligne droite de l'année est entamée.
La librairie sera donc ouverte lundi 12 et dimanche 18 décembre de 14 à 19 heures et le lundi 19 décembre de 10 à 19 heures. Et tous les autres jours comme d'habitude de10 à 19 heures.
Nous serons heureux de vous y accueillir pour le dernier Noël de la librairie - qui fermera définitivement sa porte courant 2017. Pensez à faire des stocks (pour les journées grises de famine !).
Nous vous souhaitons une belle fin d'année, de la chaleur, des rêves et du désir...
La librairie sera donc ouverte lundi 12 et dimanche 18 décembre de 14 à 19 heures et le lundi 19 décembre de 10 à 19 heures. Et tous les autres jours comme d'habitude de10 à 19 heures.
Nous serons heureux de vous y accueillir pour le dernier Noël de la librairie - qui fermera définitivement sa porte courant 2017. Pensez à faire des stocks (pour les journées grises de famine !).
Nous vous souhaitons une belle fin d'année, de la chaleur, des rêves et du désir...
Ces photos sont, respectivement et successivement, de Franck Delpech, Gaëlle Ollive et Suzanne Cardinal.
Elles ont été prises le 31 janvier 2015, lors de la performance-déambulation organisée pour les 10 ans de la librairie par les LabOrateurs.
Elles ont été prises le 31 janvier 2015, lors de la performance-déambulation organisée pour les 10 ans de la librairie par les LabOrateurs.
samedi 26 novembre 2016
Les Rencontres du papier et du livre à l'Espace Job
Dimanche 27 novembre, les libraires d'Electrons Livres seront présents aux Rencontres du papier et du livre organisées par l'Espace Job.
Des auteurs, des illustrateurs, des éditeurs, des ateliers et des expos autour de la thématique "Récits de vie - Venu-e-s d'ailleurs".
dimanche 30 octobre 2016
samedi 29 octobre 2016
Rencontre avec Frédéric Vossier autour de la revue Parages du TNS
Le vendredi 4 novembre, à 19 heures, nous serons très heureux de recevoir Frédéric Vossier pour une présentation de la revue qu'il a créée et qu'il anime, j'ai nommé Parages, éditée par le Théâtre National de Strasbourg et distribuée par les Solitaires intempestifs.
Frédéric
Vossier est déjà venu à la librairie il y a... quelques temps de cela,
et c'est aussi un plaisir pour nous de l'accueillir autour de nouvelles
perspectives, et de nouveaux projets !
Frédéric parle un peu de son travail, d'écriture, de théâtre, là.
Alors Parages, la revue du Théâtre National de Strasbourg, de quoi s'agit-il ? Pourquoi ? Comment ?
Stanislas Nordey :
« Mais, une revue, c'est quoi ? Si ce n'est un point de vue sur le théâtre à travers lequel nous pouvons exprimer la conscience de notre temps ?
(.) Réfléchir sur ce théâtre, c'est examiner la façon dont le théâtre,
avec ses moyens d'expressions spécifiques, donne à voir et à entendre la réalité du monde d'aujourd'hui. »
Frédéric Vossier :
« le
nom de Parages. On pense à Derrida, bien sûr, il a publié un livre sur
Blanchot qui porte ce titre. Qu'est-ce qui est aux parages de la scène ?
Ce qui n'est jamais trop près ou trop loin. C'est être simplement ici
ou là, sans être circonscrit par les limites d'un territoire. »
Stanislas Nordey :
« Est-ce
que la revue Parages ne pourrait pas être l'espace du singulier
pluriel ? Est-ce qu'on pourrait éviter le « thématique » et les
rubriques ? Parions sur la singularité des individus qui contribuent à
la revue. Composons une équipe. »
Frédéric Vossier :
« Un
ensemble, être-ensemble. Et puis la forme de l'écrit doit être
plurielle aussi... article, entretien, rencontre, lettre,
correspondance, inédit, enquête immersive, témoignage. Bref. Toutes les
approches doivent être possibles.»
L'équipe,
ou plutôt «l' Ensemble éditorial » : Mohamed El Khatib, Claudine Galea,
Joëlle Gayot, Lancelot Hamelin, Bérénice Hamidi-Kim, David lescot.
On
y trouve : une lecture de Mariette Navarro par Sylvain Diaz, une lettre
à Dominique Reymond de Christophe Pellet, un texte de Lancelot Hamelin
avec des photos de Philippe Malone, une approche de Philippe Quesne par
Lancelot Hamelin, un entretien de Thomas Depryck avec Bernard Dedroux,
une interrogation sur les communautés imaginaires et le théâtre pôle nord
par Bérénice Hamidi-Kim, un entretien avec l'éditrice Sabine Chevalier
mené par Bérénice Hamidi-Kim, un texte-manifeste de Joëlle Gayot, un
témoignage de Carine Lacroix, une rencontre avec Olivier Neveux, un
inédit de David Lescot, une rencontre entre Claudine Galea et
Marie-Christine Soma, l'écrire de Claudine Galea, un texte de Sandrine
Pons sur le regard de l'enfant, une correspondance entre Sonia
Chiambretto et Mohamed El Khatib, un échange de lettres entre Jean-Luc
Lagarce et Didier-Georges Gabily .
D'où il ressort qu'il y a bien quelque chose de vivant, et qui se bat, et qui va de l'avant.
Nous sommes, croyons-nous, aussi dans ces Parages.
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