Horaires de fin d'année

Quelques petits aménagements en cette fin d'année, la librairie sera donc ouverte :

- le lundi 14 décembre de 14 à 19 heures

- le dimanche 21 décembre de 14 à 19 heures

- le lundi 22 décembre de 10 à 19 heures

En revanche, la librairie sera fermée le samedi 2 janvier.

Merci !

Rencontre autour des 20 ans du CDC

Le vendredi 27 octobre à 19 heures :

Rencontre avec Pierre Ricci et Dominique Crébassol pour le livre 20 ans de danse au CDC Toulouse/Midi-Pyrénées, coédité par le Centre de Développement Chorégraphique et les Editions midi pyrénéennes.

« Dans le fond, quelle intention se révèle plus noble que celle d'éveiller à l'art ? Et lorsque cette intention concerne la danse contemporaine, elle devient mission qui réclame un savoir-faire bien dosé entre passion et organisation. Reprendre les fils d'une histoire pour la partager avec le plus grand nombre est une tâche qui s'avère particulièrement riche. »
Annie Bozzini, fondatrice et directrice du CDC, dans son introduction.

A cette occasion, nous échangerons avec les auteurs, à partir du travail photographique de Pierre Ricci et des écrits de Dominique Crébassol, pour évoquer leurs expériences de « passeurs » d'un art réputé éphémère. Le problème de la trace est un enjeu particulièrement sensible pour la danse et la création contemporaine; d'où l'importance du livre, objet de mémoire, de transmission et de connaissance.

« L'une des missions fondamentales du CDC est en effet de former un public, dans le double sens de ce terme, c'est-à-dire le constituer et l'instruire. « Le premier constat sur lequel doit se fonder une réflexion en matière de public de danse est celui de l'inexistence d'une culture de la danse. La danse ne fait pas partie du bagage scolaire (…). Cette inculture explique le manque de repères historiques et esthétiques du public lui permettant de situer ce qu'il voit. » Ce diagnostic, tracé par Igor Eisner en 1993 dans un rapport pour le ministère de la Culture est bien celui que font les acteurs du milieu chorégraphique. »
Dominique Crébassol

Saluons ici l'immense travail réalisé par toute l'équipe du CDC au cours de ces années... Merci !

Et que l'aventure, la recherche et la création continuent leur chemin, longtemps, avec nous.

Nous en avons besoin, mais nous ne le savons pas toujours.

Dansons, dansons. Sinon nous sommes perdus.

Pina Bausch

Footsbarn Travelling Theatre, la Machine à Débrediner

Vendredi 20 novembre, à 19 heures, nous aurons le plaisir d'accueillir Emmanuel Dubost et Fabien Granier pour une présentation de leur œuvre commune, Footsbarn Travelling Theatre, la machine à débrediner, premier livre réalisé sur le Footsbarn... Le premier, vraiment ? Mais (direz-vous), le Footsbarn n'existe-t-il pas depuis... heu, les années 70 ?... Eh bien, pour l'histoire de cette grande compagnie itinérante, fidèle à l'esprit des bateleurs, du chapiteau et de la vie itinérante, voir ici. Mais pour ce qui est d'un livre, il n'y en avait point. C'est maintenant chose faite, qu'ils en soient hautement remerciés ! Hourra !

La machine à débrediner (un clin d’œil à l'enracinement bourbonnais de la troupe) est donc un livre de cent quatre vingt pages de textes et de photographies. Un livre qui explore avec passion ce qui fait l'originalité du Footsbarn : le collectif, le chapiteau, les parades, la route, la débrouille, la sueur, les galères et les fêtes.

Derrière l'appareil photographique : Emmanuel DUBOST, photographe humaniste vivant à Louroux-Bourbonnais. Il a suivi l'aventure de 2011 à 2013. Depuis les salles des fêtes de l'Allier jusqu'à Bombay, en passant par Dublin, Guimarães, Londres et Monaco. Il a capté l’atmosphère unique qui entoure les spectacles de la compagnie. Les foules de la Chaussée – camp de base de la compagnie à Maillet. Les préparatifs du festival de Hérisson. Mais aussi les attentes sur les quais des ferrys. Les convois de décor entre Hyderabad et Nanded… Il a saisi les rides et les sourires. Les pieds noués. Les angoisses et les moments de joie intense.

Derrière le stylo : Fabien GRANIER. Auteur et animateur du blog consacré au monde rural sur Rue89 « Rural Rules », il a été l'administrateur et le porte-parole de la compagnie de 2006 à 2013.

Jeudi 19 novembre, 19 heures : le Café de la Gare quelle histoire !

Jeudi 19 novembre, à 19 h. Nous accueillerons avec joie et, pourquoi pas, un peu de fierté, Marie-Christine Descouard et Romain Bouteille qui viendront évoquer un lieu désormais mythique de création, d'impertinence et de liberté, le café de la Gare. Bon, le café de la Gare est aujourd’hui tellement mythique qu'il en est devenu un peu flou... Voyons donc voir un peu dans le grand Wikatruc, qu'est-ce qu'y dit ? 

 

"Le Café de la Gare a été créé juste après mai 68 par une bande de copains qui ont restauré une vieille fabrique de ventilateurs, passage d'Odessa, à Paris, 14è arrondissement. 

Chantier collectif où tout le monde met la main à la pâte, le Café de la Gare ouvre en 1969 avec ses premiers acteurs-constructeurs-fondateurs, Romain Bouteille, Coluche, Sotha, Patrick Dewaere, Miou-Miou, Henri Guybet...En 1971, le café de la Gare déménage au 41 rue du Temple, dans un relais de postes du XVIIe siècle anciennement appelé l'« Auberge de l'Aigle d'Or ». Il devient alors le plus grand café-théâtre de la capitale avec une salle de 450 places."

« Chantier collectif », « acteurs-constructeurs-fondateurs », ça pourrait nous faire songer à certaines questions que le naufrage annoncé des « politiques culturelles » pourraient bien faire remonter à la surface. Rendre visibles. Actuelles. Pertinentes.

Et pourquoi pas, reposer tout ça ? Qui fait quoi, comment ? Dans quels lieux ? Avec quel argent ? Pour qui ? De quelle manière ?

Gageons donc qu'en traversant ainsi l'histoire du café de la Gare, c'est un peu notre histoire collective que nous visiterons...

Avec tous mes remerciements à Marie-Christine pour la belle énergie déployée pour cette rencontre ; à Romain Bouteille d'avoir accepté l'invitation de Marie-Christine. 

 

 

Samedi 14 novembre / ELECTRONS LIVRES

Complémentaires par les fonds qu'elles proposent, animées par le désir d'organiser des événements autour du livre, soucieuses de défendre une certaine idée du métier, les librairies Croquenotes, Oh les beaux jours, Terres de légendes, Série B et Terra Nova s'associent et forment l'association Electrons Livres.

Nous vous invitons le samedi 14 novembre à partir de 11 heures à la journée de lancement de l'association. Vous pourrez déambuler d'une librairie à l'autre toute la journée et nous nous retrouvons à 19h30 pour un apéro tous ensemble !

Mix'Art Myrys / des théâtres près de chez vous

Dans le cadre de l'événement Des Théâtres près de chez vous, la librairie vous propose une sélection de livres à Mix'Art Myrys. Et vous invite à découvrir leur programmation...

Olivier

Olivier nous a quittés, et il va nous manquer.

Imagine

Photo de Suzanne Cardinal, prise lors de la performance des LabOrateurs pour les dix ans de la librairie.

Rencontre au Ring - Novarina

La librairie Oh les beaux jours s'associe au Théâtre le Ring et vous invite à l'événement suivant :

le mardi 20 octobre à 20h30 (entrée libre)

Comment la création contemporaine se nourrit à des sources anciennes ?
Lydie Parisse, auteure-metteure en scène et maître de conférences HDR, propose d’animer un débat entre Valère Novarina et Amador Vega, professeur d’esthétique et de philosophie de la religion à l’université Pompeu Fabra à Barcelone, autour des rapports entre création et voie négative, en théâtre et en arts plastiques.

Cette rencontre prend place dans le séminaire Passeurs de patrimoine organisé par le laboratoire P.L.H . (Patrimoine Littérature Histoire) à l’université de Toulouse 2 Jean Jaurès, et en annonce du spectacle Le Vivier des noms de Valère Novarina programmé au Théâtre Sorano les 17, 18 et 19 décembre.

Rencontre avec Roland Shön

Bonjour,

Odradek/Compagnie Pupella-Noguès, la librairie Oh les beaux jours et le Festival Mima de Mirepoix ont le plaisir de vous inviter à rencontrer Roland Shön, auteur, marionnettiste, plasticien et fondateur de la compagnie Théâtrenciel le vendredi 16 octobre à 19 heures.

Surprenant explorateur de l’imaginaire et du rêve, Roland Shön a publié de nombreux ouvrages alliant le texte, le dessin et la poésie. Artiste associé de l’édition 2015 du Festival Mima, cette rencontre sera l’occasion de revenir sur son travail d’écriture. Il nous livrera notamment quelques extraits de son Calendrier des résolutions optimistes qui paraîtra très prochainement.

« C’est vers un théâtre « autre » que Roland Shön navigue, un théâtre sans limites, qu’il explore aux confins des rêves et de l’inconscient. Sorcier animiste, ethnologue de l’imaginaire, accoucheur de pays étranges, qui est-il ? Résistant à toute hiérarchie, il met son jeu, son humour et son inventivité au service d’une conviction, celle de faire vivre à ceux qui l’écoutent le plaisir de percevoir la réalité d’autres possibles, oubliée ou effacée. Zigzaguant d’une expression à l’autre, par assemblage, collage ou associations d’idées, Roland Shön dessine un théâtre qui emprunte des chemins de traverse pour ne jamais se laisser enfermer. »
Dominique Duthuit, Mouvement, septembre 2009

Je suis né à la fin d’une guerre, en 1942, dans le coin gauche du bas de la France. Maintenant je vis à Dieppe où j’ai toujours le plaisir de me sentir contemporain.
Entre-temps, je me suis beaucoup occupé à vivre. J’ai aussi fait deux métiers. De la psychiatrie, dans un Hôpital de Jour accueillant des enfants autistes, jusqu’en 1999. Et du théâtre, professionnellement, à partir de 1978, quand j’ai créé une compagnie, le Théâtrenciel.
J’aime tout faire dans le théâtre : écrire, jouer, bricoler, dessiner, peindre, faire de la musique, mettre en scène, répéter, monter, démonter avec celles et ceux qui, depuis des années, partagent cette passion.
J’espère pouvoir continuer longtemps à essayer d’enjouer, réjouir des publics, les inviter à nourrir leur imaginaire. C’est grâce à lui qu’ils pourront susciter d’autres réalités que celle, accablante, du monde actuel.
R.S.

Ma mère est lamentable

Bonjour !
 

Le vendredi 9 octobre, à 19 heures, nous accueillerons Julien Boutonnier pour une lecture/performance de son texte Ma Mère est lamentable, édité par Publie.net.
J'ai rencontré Julien à l'occasion des je(u)dis Poèmes de la librairie, nous avons échangé sur de nombreux sujets, Julien y a lu des textes et, de fils en aiguilles, nous avons parlé de son travail, bientôt de son livre, puis de la possibilité d'organiser une lecture, et voilà. Nous y sommes.

Vous pourrez suivre Julien sur son très joli blog peut(-)être.

J’ai demandé à la lecture ce qu’elle ferait de moi.
Elle m’a dit : - Je vais te faire sortir.
J’ai su que je serais nu.
- Je vais te faire sortir de la mort.
J’ai vu que mon corps serait mis à l’épreuve.
- Je vais te faire sortir de la mort de ta mère.
J’ai acquiescé. Cela fait vingt-quatre ans que j’attends ce moment: j’ai eu peur.
- Il y aura des gens.
J’ai dit oui. (…) Depuis j'attends que vienne la voix.

Lecture de Mamie Rôtie

Bonjour à tous !

Vendredi 18 septembre, à 18 heures, nous sommes trèèèèèèès heureux de recevoir Yvan Corbineau, comédien et auteur du texte Mamie Rôtie, que nous avons publié en 2011 avec les éditions Un Thé chez les fous, et réédité en ce mois de septembre 2015.

Après la lecture, nous pourrons tous rejoindre la Cave Poésie pour l'inauguration de Chez René, bazar littéraire, plus grand petit salon des éditeurs indépendants de Midi-Pyrénées, avec un concert lecture rock d'Agafia et d'Eric Lareine.

Vous pourrez retrouver Yvan Corbineau le mardi 22 septembre, en ouverture du cycle de lecture Les Rugissants, avec Jean-François Oliver au vibraphone.

 

Les éditions Un thé chez les fous ont été créées en 2010 pour permettre l'édition de textes relevant du théâtre et de la poésie. Il s'agissait de rendre possible des projets "atypiques", parce que ne rentrant pas tout à fait dans les catégories habituelles de l'édition.
Nous avons à ce jour publié trois livres : Notre maison de Magali Murbach, texte théâtral à quatre voix, fratrie énigmatique, des chiens balisent le texte et des photos de famille le closent ; Mamie rôtie de Yvan Corbineau, pourrait être un monologue de théâtre, mais... pas seulement : fragments de vie et de textes, mêlant différents tons, le texte approche au plus près le fragile mystère d'une personne ; enfin Europia, fable géo-poétique de Gérard Watkins, un projet de travail théâtral et d’écriture collective autour de l’Europe, construit avec les élèves comédiens de l’ensemble 20 de l’ERAC.
Nous publierons un nouveau livre début 2016 : Loup y es-tu ? de Arno Fabre, 666 questions posées à la bête qui interrogent l'écologie, la biologie, la politique, l'histoire, la philosophie...

Chez René, bazar littéraire....

La librairie Oh les beaux jours est heureuse de participer au PLUS GRAND PETIT SALON DES EDITEURS INDEPENDANTS DE MIDI-PYRENEES : Chez René, bazar littéraire à la Cave Poésie à Toulouse, les 18, 19 et 20 septembre.
Un salon du livre inédit, festif, théâtral et musical. Au programme : poèmes au détail, spectacles en vrac, lectures en stock ; romans, nouvelles, poésies, formes hybrides ; littératures d’ici et d’ailleurs…

Vous aussi : soyez-y !

Hyperland des LabOrateurs, à voir et à revoir

HYPERLAND  //  LabOrateurs
Reprise sur le site d'AZF du 15 au 26 septembre à la tombée de la nuit...

Programmé par le Théâtre Sorano.

Suivez-moi.
Nous allons à la rencontre.
De qui ? De quoi ?
Ça dépend de vous. De votre regard.
Pourquoi me suivre ?
Me direz-vous.
Qu’est-ce qui me prouve que?
Me direz-vous.
Comment être sûr de ne pas ?
Me direz-vous.
C’est difficile d’avoir confiance.
Par les temps qui courent.
C’est difficile.
Me direz-vous.
Avec tout ce qui se passe.
Arrêtons avec ce qui se passe.
Sylvain LEVEY

Et si
Et s’il y avait eu en une nuit
Un retournement du monde
Et si
Attention au départ
Et si
Nous acceptions un peu d’entrer dans
notre catastrophe
Et si
Nous sortions de nos barricades
Pour fusiller nos évidences
Attention au départ
Et si
Nous entrions un instant dans la
dissidence de nous-mêmes
(...)
Et si
Le monde n’était pas comme ça
Et si
Attention au départ.
Michel AZAMA

Fermeture pour les vacances

Bonjour !

La librairie est fermée du 19 juillet au 18 août.

On vous souhaite un bon été, où que vous soyez et quoique vous fassiez...

Jeudi Poèmes - dernière avant l'été !

Bonjour,

Alors voilà, nous y sommes : ce jeudi 25 juin à 19 heures sera le dernier jeudi poème de la saison.

Nous essaierons d'évoquer quelque chose d' incroyable, d'insaisissable, et de toujours mystérieux : le quotidien. Autrement dit, le réel. Rien que ça. Bon, nous essaierons.

Pour l'occasion j'aimerais lire des extraits du diptyque (serait-ce un triptyque en cours ?) de Frédérique Soumagne Extrait de la grande liste des personnes que j'ai rencontrées au moins une fois dans ma vie, suivi de Extrait de la liste interminable des lieux, places, espaces et divers endroits rencontrés dans ma vie, édités par le Dernier Télégramme.

De son côté, Julien Boutonnier proposera des extraits du Journal d'un manoeuvre de Thierry Metz...
« Une pelle, une pioche... Le manoeuvre doit faire avec ça,
faire le tour, se perdre...
Un débutant; voilà ce qu'il est. Sa mémoire
n'est qu'un filet d'eau, une source qui ignore le fleuve.
Ses mouvements sont simples: ceux d'un oiseau.
Il monte, il descend, il ramasse des brindilles,
de la paille, des écorces. Le tout venant. »

Par ailleurs, il sera fort plaisant de se réunir encore une fois,
et de constater que nous avons tenu bon, contre vents et marées monétaires.

Merci.

Gilles

Lecture : Industries de diptères de Guillonne Balaguer

Bonjour !

Troisième volet de notre triptique poétique & sonore, le jeudi 18 juin, 19 h.
Nous accueillerons Guillonne Balaguer pour une lecture mise en espace... sonore. Industries de diptères est un livre unique, je veux dire : peu comparable, qui explore les possibilités trop peu défrichées du texte- image, magnifiquement réalisé par les éditions l'Arachnoïde…
Beaucoup de matières ici, végétales, animales, minérales, auxquelles les images de Miccam répondent avec force.

Mais laissons l'auteure présenter son travail :

" Industries de diptères est l’expérience d’une catastrophe. D’un renversement.  Le renversement d’une rencontre. Un retournement, une volte [haut/bas]. Chute, concordance, réponse, dénouement. Transhumances du soi, entre l’autre et la langue, le corps et les visages. Expérience et péril, l’autre, soi. Nos strophes. Une seule paire d’ailes. Et puis nos habiletés, nos affairements, nos ruses, ruches, richesses. Nos secrets, nos expédients. Face aux entraves. Aux ruptures, aux embrasements, aux liens.
Ce jeudi 18 juin la lecture sera de type noise bucolique : les éléments sonores, textures semi-concrètes capturées en milieu naturel, sont techniquement modifiés avant d’être libérés de manière à la fois organisée et aléatoire au moment de la lecture. La voix arpente un paysage bruissant et organique, légèrement tellurique, peuplé, parcouru de souffles, crissements, murmures et froissements."


Biographie : Guillonne Balaguer, poète et artiste sonore. Femme. Vit selon la loi des quatre états : solide, liquide, gazeux, verbal. Industries de diptères (2014) est son premier recueil. Réalise des pièces sonores expérimentales sous l’hétéronyme 1demidegt2 depuis 2007.

Poèmes enviolonnés - Lucie Laricq

Bonjour !

Eh bien, comme nous l'annoncions, « les rencontres du mois de juin seront sous le signe de la musicalité.». Musicalité, mais qu'est-ce que c'est ?

« Qualité de ce qui est harmonieux : Musicalité d'une poésie. » dixit Larousse.fr. Ou encore : « La bitonalité, la polytonalité sont tellement dans les moeurs d'aujourd'hui que seuls quelques attardés s'obstinent à en nier encore, sinon l'existence, du moins la légitimité, la musicalité possible » (Arts et litt., 1935, p.34-13). Dixit le Centre Nationale de Ressources Textuelles et Lexicales. Eh bien, moi je dis : c'est maigre. Et ça mérite qu'on s'y attarde...

Soyons justes. Sonnons justes. Et surtout, sonnons dans la gamme.

Bon. Très bien. Tous en rangs, la récréation est finie.

Ou alors, sortons des rangs. La récréation, elle n'a pas encore commencée...

Le jeudi 11 juin à 19 heures, bienvenue Lucie !

« Le disque Poèmes enviolonnés vous emmène en voyage dans mon univers intérieur à travers des poésies crues et douces amères, à l'unisson ou en décalage avec des lignes musicales riches et intenses. Palette d'émotions exprimées par des cordes vocales et métalliques, permettant de suspendre le temps, d'extérioriser un dégoût refoulé, de dénoncer l'insupportable tragi-comédie de la vie, tantôt chuchoté, à demi mots et pianissimo, tantôt crié, saturé, écrasé, à l'extrême des possibilités des instruments.

Il s'agit bien d'un manifeste pour l'extension à 360° de la notion de beauté et d'expressivité associée au violon, lourd du poids de son passé dans la musique classique tonale. »

Lucie Laricq

BIOGRAPHIE

Lucie débute les grincements au violon dès son plus jeune âge. Après une formation sérieuse dans plusieurs établissements conservatoires, elle entre dans la classe d'improvisation du CNSM de Paris avec Alexandros Markeas et Vincent Lê Quang...

Depuis elle joue de la musique improvisée dans l'orchestre Fabrique d'Improvisation Libre à Toulouse crée par Christine Wodrascka et Heddy Boubaker, dans l'ensemble Electron à Montreuil (direction Olivier Benoît)...


COAX

“Cette coopérative d’ouvriers et d’ouvrières du son sévèrement burné n’est pas là pour amuser la galerie. Elle est là pour la retourner. Suivre à la trace les Coaxiennes, c’est pénétrer dans un jardin aux sentiers qui bifurquent, c’est se cogner contre le mur du son, c’est expérimenter la mécanique des fluids amicaux. [...] Coax fait figure de modèle de société libérée dont les membres mettent tous la main à la pâte, quand ils le veulent, quand ils le peuvent.” Crissxcross

Créée en 2008, l’association COAX compte aujourd’hui 18 projets et un label. Son auto-organisation lui permet de créer, soutenir et développer ses projets, de la résidence de création à la promotion et la diffusion en passant par la production de disques.

Esther Cohen lit Vesaas

Bonjour,

les rencontres du mois de juin seront sous le signe de la musicalité. Pourtant, pas de thématique astucieusement calée sur le programme des festivités officielles, mais plutôt le fruit chanceux des rencontres et des propositions. C'est ainsi (et c'est tant mieux).

Ainsi se succéderont Esther Cohen et Vesaas, Lucie Laricq et ses Poèmes enviolonnés, Guillonne Balaguer et ses Industries de diptères, avant de clore cette saison par un petit dernier Jeudi poème !

Or donc, nous commencerons cette promenade poétique le jeudi 4 juin à 19 heures avec une belle proposition de la comédienne Esther Cohen autour des textes et poèmes du grand auteur norvégien Tarjei Vesaas.

Et, plus particulièrement, Esther souhaite nous faire partager un texte du recueil La barque, le soir, publié par Corti (actuellement en réimpression); ces textes furent largement découverts grâce au magnifique travail de Claude Régy, dont on peut avoir quelqu'écho ici.

Esther accompagnera sa lecture d'une mise en voix des poèmes de Vessaas, et nous pourrons sans doute, paupières semi-closes, entrevoir un paysage étrange et familier, et, avec un peu de chance, saisir quelque chose de cette lumière si transparente que les peintres ont, parfois, pu approcher…

On fait l'pont !

La librairie sera bien sûr fermée le 1er mai, mais aussi le samedi 2. A bientôt !

Lecture autour de Billie Holiday

A l'initiative de Malika Gessinn et Emile Fuentes, nous accueillerons, le jeudi 7 mai à 19 heures, une lecture sur et autour de la figure mythique, magique, intemporelle, de Billie Holiday.

Bien sûr, la musique n'est pas dans les cordes habituelles de la librairie, mais les exceptions, comme on l'apprend dans tout bon manuel de grammaire, sont là pour confirmer la règle.

Et Billie Holiday est toute entière une exception.
 

Mais je laisse Emile et Malika présenter leur lecture :
 

" On aime ou on n’aime pas Billie Holiday, mais quand on l’aime, c’est à la façon d’un poison, écrivait Boris Vian.
 

La vie n’est pas toujours musicale. Sous son aura de diva du jazz, Billie tenta tant bien que mal de contenir les fêlures d’une âme à vif et d’un corps saoulé de violences en tenant la note comme un oiseau qui plane. Un diamant noir à l’état brut, une reine fichée d’un magnifique gardénia blanc, rayonnante, trouée et vénéneuse, à tout jamais inconsolable, indispensable. Quoi de mieux qu’une fiction - extrêmement bien documentée - pour parler au plus près de la reine du bluff.

La Vérité, ce grand mensonge, ne surgit‐elle pas mieux de mille pistes brouillées ?

Alain Gerber, romancier, essayiste, pilier historique du jazz à Radio France, a écrit Lady Day, roman jazz à plusieurs voix. 

Marc‐Edouard Nabe, né Zanini, écrivain remuant et musicien de jazz, rend hommage à la «grande dame diurne » dans son livre L’âme de Billie Holiday. 

C’est pour nous une pure jubilation de croiser leurs regards et leurs mots et de vous les donner à entendre. "


Malika Gessinn et Émile Fuentes

Annulation de la rencontre avec Roberta Carreri

Important : La rencontre avec Roberta Carreri est malheureusement annulée, en raison d'un problème médical qui empêche ponctuellement Roberta de se déplacer. Nous en sommes tous désolés, mais c'est partie remise ! Bon rétablissement à Roberta... et à bientôt !

Jeudis Poèmes

Bonjour,
 

Comme chacun le sait maintenant – on en parle de la Place Pinel à la rue des Cheminots, partout en fait – les rendez-vous de poésie de la librairie se déroulent le dernier jeudi de chaque mois. Nous savons de source sûre (mais nous ne dévoilerons rien : sécurité, opacité, suspicion généralisée) que Barak Obama, Vladimir Poutine, Angela Merkel et l'ineffable Wolfgang Schäuble, se sont réunis dans le plus grand secret pour évoquer la situation internationale en regard des activités probablement subversives menées rue Sainte-Ursule les derniers jeudis de chaque mois.

Vous le savez maintenant : nous sommes écoutés, sans doute filmés depuis l'espace.
Pourquoi feindre alors ? Autant jouer franc jeu.
Mesdames, messieurs, gentils robots,
Voici le programme du jeudi 30 avril au 20 rue Sainte-Ursule à partir de 19h.

"Après la mort de William Shakespeare, on a trouvé plusieurs carnets écrits de sa main. Tous, sauf un, ont été détruits par sa femme de ménage qui s'en est servi pour allumer le feu à la cuisine. On a découvert que la plupart des pages de celui qui restait avaient été mangées - certainement par Shakespeare lui-même. Les extraits qui suivent sont des échantillons des pages qui n'ont pas été mangées."

Check-up de Edward Bond

 

Sans doute d'autres textes seront lus.
Andrea d'Urso, Giovanni Fontana, Sonia Chiambretto ont été évoqués.

Il y aurait sans doute trois lecteurs.
On a parlé de Alexandra M., Marco R. et Gilles G. (dit le libraire).

Allez, bonjour chez vous !

L'Ignorance, c'est la force,
La Liberté, c'est l'esclavage,
La Guerre, c'est la paix.

Rencontre avec Roberta Carreri de l'ODIN TEATRET

www.odinteatret.dk

Rencontre avec Fabienne Yvert

Bonjour !

Alors voilà, depuis le temps qu'on en parlait, qu'on voulait le faire... Nous y sommes !

Lorsque, avec les ami(e)s de la librairie Terra Nova, nous avons parlé d'unir nos forces pour organiser un événement qui nous relierait, porterait en quelque sorte nos couleurs (et non pas notre drapeau !), j'ai très vite et très naturellement pensé au travail de Fabienne Yvert, édité par La Ville Brûle...

Pourquoi ?... Mais bon sang, ça crève les yeux !

Parce que la question politique est aussi une question poétique qui est aussi une question éthique, et parce que, à propos d'éthique, les étiquettes sous lesquelles on classe, bien à part, littérature, société, politique, économie et que sais-je encore (vie pratique, sports et loisirs, développement personnel durable) - tous ces tiroirs bien fermés comme les aiment les rédacteurs des quotidiens, ces tiroirs dis-je, sont des pièges, des mouroirs, des prisons.

Fabienne Yvert fait des livres avec ses mains, fait rarissime en ces temps computérisés.

Fabienne Yvert écrit des phrases simples alors que tout le monde aimerait bien en écrire des compliquées.

Fabienne Yvert écrit tout haut des faits simples dont on préfère généralement ne pas parler.

Par exemple que « Le cœur met plus de temps à digérer que l'estomac ».

Et, parce que la question poétique est aussi une question politique, nous avons pensé qu'inviter deux auteures éditées par La Ville Brûle, l'une plutôt poétique (dit-on), et l'autre plutôt politique (mais laquelle?), représentait en soi une sorte de manifeste de l'idée que nous nous faisions en commun de la littérature, de la vie en société, et, plus généralement, de l'utilité, peut-être, d'éditer encore des livres.

Bref !!

Jeudi 23 avril, à partir de 18 h, nous aurons le très grand plaisir d'accueillir Fabienne Yvert qui lira et présentera son travail de textes et d'images... HOURRA !! (dis-je encore une fois).

Et nous poursuivrons la soirée à 19h30 chez Terra Nova, en compagnie de Cendrine Bonami-Redler, pour une présentation de son travail de reportage dessiné sur un campement rrom, à Montreuil, Seine-Saint-Denis, De baraque en baraque, voyage au bout de ma rue.

Et ce n'est pas le moindre de nos projets que de vous présenter conjointement auteurs et éditeur.

De refaire des liens que le marché semble avoir mis de côté. De rappeler qu'il y a dans tout livre une dimension collective, une convergence de forces qui s'associent pour œuvrer.. Voilà, voilà.

A bientôt !!!

La Sur / Vie

Bonjour !


Et voilà, malgré les méchants nuages bien gris, bien gros, bien mous et bien lourds, que les professionnels de la dépression nous ont soigneusement fignolés, les beaux jours reviennent, irrépressibles, et avec eux la lumière retrouvée, l'éclat de la joie, la possible légèreté de la vie...



La joie, eh bien c'est précisément le sujet de notre prochaine rencontre avec la compagnie La Sur / Vie Collectif, le jeudi 16 avril à 19 h.

Faisant suite à un travail entamé au T.N.T., À la légère, vers les cieux sera créé à la rentrée prochaine au Théâtre dans les Vignes à Cornèze, ainsi qu’au Théâtre Le Colombier de Cordes-sur-Ciel.


La librairie est heureuse d'accueillir une étape de ce beau rêve en devenir.

Et c'est bien naturel, puisqu'ils sont ainsi, les rêves.

Comme la joie. Comme nous. Comme tous les autres.


« Le théâtre étant le lieu où l’on peut puiser la force d’être vivants en appréhendant la souffrance, la mort, les injustices sociales et les drames, une question nous est apparue : est-il possible de créer aujourd’hui un spectacle au théâtre qui dirait la joie d’être au monde ? »


«Et si nos personnages avaient le droit de croire et d’appréhender le monde comme bon leur semble ? Et si nous pouvions philosopher et poétiser sans être des intellectuels ? Et si le lien de deux amis pouvait donner l’élan nécessaire à toute tentative? »



Sabine Zovighian et Tucker Frederick Kapp se sont rencontrés aux Etats-Unis en août 2013, et leur collectif est né en Midi-Pyrénées quelques mois plus tard.

La Sur/Vie collectif est associé à la maison d’édition, Les Ecrits 9, où les ouvrages sont imprimés à la main, grâce aux anciennes méthodes typographiques.

 Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule (mais d'où peut sortir ce diction absurde?), nous profiterons lâchement, mais fièrement, de l'occasion pour annoncer la naissance d'un autre collectif, d'un autre rêve, d'un autre chemin divergent... une association est née, réunissant les librairies Croquenotes, Oh les beaux jours, Série B, Terra Nova et Terres de Légendes : Électrons Livres.


Ce mois d'avril inaugurera les deux premières rencontres nées sous l'impulsion de l'association Électrons Livres : ce même jeudi 16 avril à 20 h, projection du film Avril 50 de Bénédicte Pagnot, en présence de la réalisatrice, autour de la création du livre de Kris et Etienne Davodeau, Un homme est mort , un partenariat entre les librairies Terra Nova et Terres de Légendes.



Et jeudi 23 avril, à partir de 18 h, nous aurons le très grand plaisir d'accueillir Fabienne Yvert qui lira et présentera son travail de textes et d'images... HOURRA !! (dis-je).

Et nous poursuivrons la soirée à 19h30 chez nos ami(e)s de Terra Nova, en compagnie de Cendrine Bonami-Redler, pour une présentation de son travail de reportage dessiné sur un campement rrom, à Montreuil, Seine-Saint-Denis : De baraque en baraque, voyage au bout de ma rue.

Les livres en question sont publiés par La Ville Brûle, éditeur poélitique...



Et ce n'est pas le moindre de nos projets que de vous présenter conjointement auteurs et éditeur.

De refaire des liens que le marché semble avoir mis de côté. De rappeler qu'il y a dans tout livre une dimension collective, une convergence de forces qui s'associent pour oeuvrer.. Voilà, voilà.



A bientôt !!!

RENDEZVUAVECGILLES#1 / LabOrateurs

Nous relayons cette info des talentueux et aventureux LabOrateurs !
A voir !!

Festival Les Bruissonnantes édition 2015

JE / DIS / POEMES

Bonjour, bonjour,

Eh bien voilà, à peine rentré d'un court congé et, déjà, en retard... en retard, en retard ! (où sont les gants blancs, où, la montre à gousset ?)
Mais passons. Allons de l'avant. A jeudi. Au jeudi, le premier du mois, le 5 mars à 19 heures. Il est temps de reprendre nos lectures. Un peu de poésie que diable !

Pour cette fois, le libraire irait bien du côté du Cut-up.
Le Cut-up a quelque chose à voir avec le Copier/coller, sauf que le premier réamorce la volonté désespéremment créatrice de l'être humain, tandis que le deuxième ne fait que prendre acte de notre pitoyable soumission à la triste reproduction du réel (?)...
Bon, par exemple, on pourrait écrire un long poème constitué intégralement de manchettes de journaux. De pubs. De programmes.
Le Cut-up a été officiellement inventé par William Burroughs & Brion Gysin, mais c'est Claude Pélieu qui l'a réinventé, en a fait un outil graphique, sonore et délicat, bref, Rock'n roll. Et puis c'est Patrick Bouvet qui l'a encore ré-réinventé une fois de plus !!...

Le libraire devrait être grandement aidé dans sa tâche par Marco Ravayrol.

De son côté, Sébastien Lespinasse se propose de : "lire du Maxime Hortense Pascal, de l'André Gache, ce genre de choses..."; et nous présentera l'édition 2015 du festival Les Bruissonnantes.

Nous irons donc de ci de là - et le poème de ce jeudi se tissera bien tout seul. Par petits bouts, toujours,
les uns avec les autres...

Au plaisir de s'y retrouver.

Une audition pour Oh les beaux jours (!)

Nous vous relayons l'info suivante :

Petite pause...

La librairie est fermée du 17 au 21 février. Réouverture le mardi 24 à 10 heures.
A bientôt !

10 ans : merci !

ph. : Gaëlle Ollive

Ca a été un bel anniversaire, une journée toute pleine d'émotion pour nous deux.

Nous remercions du fond du coeur tous ceux qui nous ont accompagnés durant cette journée :

- les lecteurs à la librairie - dont au moins trois grippés : Séverine Astel, Jean-François Bourdic (very special thanks !), Nade Christel, Joséphine Corbel, Laurence Dacheux, Sophie Delarue, Gilles Fossier, Nathan George, Martine Itier-Coeur, Alexandra Malfi, Jean-Jacques Mateu, Marie Mourougaya, Fabien Perret, Cécile Poblon, Giorgio Pupella, Marc Ravayrol, Patrick Séraudie et Maryline Vaurs

- la formidable équipe des LabOrateurs : Charlotte Castellat, Yoann Daunay, Militza Gorbatchevsky, Clémence Labatut, Jessica Laryennat, Théodore Oliver, Quentin Quignon, Mélanie Rochis, Louise Tardif, Fanny Violeau et Nadège Rossato

- AC Hello pour sa performance et Andy Senegas pour la connexion

- les photographes Gaëlle Ollive, Franck Delpech, Suzanne Cardinal pour la revue AaOo et Katty Castellat

- Pascal Bernard pour le Bol rouge

- nos camarades de Terra Nova et du Croquenotes (tic-tac)

Tous ceux qui ont fait , font et feront vivre encore la librairie Oh les beaux jours; nos amis, nos familles, les présents, les absents...

Haut les coeurs camarades !!

Céline & Gilles

ph. : Franck Delpech

ph. : Franck Delpech

ph. : Franck Delpech

ph. : Franck Delpech

ph. : Gaëlle Ollive

ph. : Gaëlle Ollive

10 ans !

Bonjour !
 

Le 31 janvier 2005, la librairie ouvrait ses portes.

Défiant la « logique des marchés », les instituts de sondages, les avertissements du FMI et les menaces de la BCE, Céline a tenu bon, créant et faisant vivre un lieu de rencontres et d'échanges, de propositions artistiques multiples, diverses, affirmées, légères, sombres, furieuses, éthérées, poétiques, vocalisées, politiques, drôles, improvisées, bref, un endroit où se rencontrer entre vivants au milieu des livres, ces objets bien ancrés au réel, qui sont pour nous l'indispensable mémoire de ce que nous avons pensé, de ceux que nous avons été, et plus encore, de tous ceux que nous pourrions être.

La librairie Oh les beaux jours est assez fière d'être là. Et nous éprouvons une certaine joie à fêter ensemble l'anniversaire de cette utopie dans laquelle nous vivons depuis 10 ans.

Gilles Gonord & Céline Lucet



AU PROGRAMME, le samedi 31 janvier 2015 :

La journée est toute entière dédiée au texte de Samuel Beckett qui a donné son nom à la librairie.

Nous remercions chaleureusement les éditions de Minuit à cette occasion.

Le texte sera lu en continu de 10h30 à 18 h à la librairie.

Lecteurs & lectrices dans l'ordre de la journée :
Martine Itier-Coeur, Patrick Séraudie, Sophie Delarue, Séverine Astel, Alexandra Malfi, Marco Ravayrol, Kaf Malère, Nade Christel et Gilles Fossier, Maryline Vaurs, Jean-Jacques Mateu, Fabien Perret, Giorgio Pupella, Jean-François Bourdic, Cécile Poblon, Nathan George et Joséphine Corbel.


Et, parce qu'il fallait aussi rappeler l'importance du déplacement, du dehors, de la vie du théâtre et de la poésie au sein de la ville, de la vie, nous avons souhaité inviter l'équipe des LabOrateurs qui nous ont enchanté avec leur création Hyperland sur le site d'AZF... à s'emparer du texte pour un « impromptu » en déambulation.
« Encore une journée divine. », néanmoins nous invitons chacun à se munir d'un parapluie !!!

1- Départ 15h30 - Rendez-vous sous parapluie à la Daurade

Lecture, promenade et procession... 16h : retour à la librairie.

2- Départ 17h - 17h30 Retour à la librairie pour la dernière lecture.

A 18 heures, nous pourrons tous nous retrouver pour préparer les tables à recevoir un digne apéritif et un buffet de grignotage gourmand que nous concoctera le Bol rouge.
 

Venez nombreux vous réjouir avec nous, avant d'aller fêter un autre anniversaire : celui de la librairie Terra Nova !